L'approche du parc est très belle, jonchée de point de vues. On s’arrête tous les 3/4 kilomètres, ce qui correspond à chaque fin de côtes, pas si mal.
La vision chilienne du parc nous surprend beaucoup. Il ne semble y en avoir que pour les touristes fortunés. Payer pour rentrer dans un parc, pour la conservation, pas de soucis. Mais l'ambiance est à celui qui va dépenser le plus d'argent, toute activité étant hors de prix. Avec nos vélos, après deux jours de pédalage sans douche sur piste, on fait bien pâles figures. Nous ne sommes pas les seuls à arriver à ce constat. Les gardes du parc sont en grève. Sur les panneaux, "moins de concessions, plus de conservation" nous fait dire qu'ils font bien leur métier pour l'amour de la nature et non pour surveiller un parc d'attractions pour riches.
Cette grève nous permet de rentrer gratuitement, les gardes ne faisant rien payer. Le parc est réellement magnifique, on dirait une carte postale vivante, peu importe l’endroit où l'on regarde. Les Cuernos Principal attirent plus notre attention, c'est captivant.
Nous atteignons le camping Pehoé, le seul sur notre route. Il n'est pas si cher, plutôt cosy, c'est une bonne surprise. Et la vue est imprenable.