François est malade et le vent souffle toujours très fort, nous décidons de rester une journée au même endroit. Nous partons donc le mercredi, il fait beau et froid (des glaçons sont apparus la nuit dans les gourdes). François n'est pas dans une forme olympique mais arrive à bien pédaler. A midi, une voiture de la gendarmerie nous annonce que le passage est fermé. Nous sommes plutôt têtus et pas sûrs de notre espagnol, nous arrêtons une deuxième voiture. Elle nous dit que la route est fermée, mais qu'on peut passer, et il faisait un signe d'eau (c'est ce que nous comprenons du moins). Nous décidons alors de continuer, en nous disant qu'on pourrait toujours traverser à la nage un cours d'eau si besoin, ou sur des planches comme nous avons dû faire précédemment.
