Nous sommes un peu excités à l'idée de partir sur deux jours en trek, et surtout de se retrouver à camper au milieu de nulle part. Nous prenons nos sacs à dos bleus. Ils sont lourds et ne sont pas adaptés pour les rando, du coup ils nous font mal. Les deux premières heures passent, entre lamas, et volcans. Le beau temps est au rendez-vous, et le début est plat. Nous arrivons aux geysers, et c'est le coup de foudre. Nous voulons revenir dormir là cette nuit, et non à un autre terrain de camping que nous avions vu. On pourra même se baigner en aval des geysers, car l'eau est chaude. Les geysers en eux-même sont sympas, et il y en a pour tous les goûts : des bleus, des verts, des rouges, avec stalagmites, avec bouillon...
Nous continuons notre chemin. Comme Floriane trouve son sac vraiment lourd, nous le cachons et allégeons celui de François des affaires de camping. Le dénivelé commence et nous devons atteindre un col, nous mangeons sur le chemin. Après ce col, nous descendons sur un lac d'altitude. Il y des rochers, et plein de viscaches, ces lapins-écureuils que nous avions déjà aperçus une fois au Paso de Sico au Chili. Nous atteignons le second lac d'altitude, il est très joli et nous sommes à près de 5000m d'altitude. Nous faisons demi-tour ici.
La descente se passe bien, il y a un petit vent de face. Nous plantons la tente à côté d'un geyser, il fait beau et le vent est tombé. Nous décidons d'aller nous baigner avec les derniers rayons du soleil. C'est génial, une des meilleurs douche depuis notre départ ! Nous sommes tous seuls, dans cette jolie montagne. Le petit hic du camping, car il faut bien un hic, c'est le goût de l'eau, légèrement sulfurisée ! Mais bon, nous passons une bonne nuit, et les geysers permettent que la température ne chute pas trop. Le lendemain matin, on se fait un nouveau un bain, puis nous rentrons dans notre hôtel.
Floriane tricote et recoud, et François développe le site web. Le soir, nous discutons avec deux autres cyclistes, Pauline et Alex, qui viennent de Buenos Aires.