Nous nous levons de bon matin, tout le village est déjà réveillé. Les Péruviens sont des "lèves tôt"!
Nous avons une petite descente pour rejoindre le pont, puis nous devons monter 1200 mètres si possible. Il y a tout de même un village à 700 mètres de dénivelé si besoin. Mais à peine la côte commencée, Floriane a mal à cause de l'infection, et la montée devient impossible. Nous faisons du stop, nous sommes pris par des policiers qui nous emmènent au dernier village, celui à 1200m de dénivelé positif depuis le pont. Nous prenons ensuite un minibus pour atteindre Ayacucho et se reposer.
A Ayacucho, nous prenons une grande décision : nous allons rentrer en Europe rapidement. Il s'agit de la cinquième infection en trois mois, et il y a de plus en plus de risque d'avoir des séquelles. Et comme le but n'est pas d'avoir mal au bide à vie, nous décidons de rentrer. Lourde décision, nous broyons un peu de noir la première journée. Mais dès le lendemain, nous nous reprenons, relativisons (déjà huit mois, c'est énorme), et planifions : pourquoi rentrer directement ? Qui dit Europe ne dit pas maison. Nous prenons des billets d'avion pour Bruxelles, pour dans une semaine, puis planifions un tour des familles et des amis.