Les accessoires
Les bagages et porte-bagages
Nous ne voulions pas prendre de risques avec les bagages et porte-bagages. Nous sommes donc partis sur la référence en matière de porte-bagages de voyage à savoir Tubus : les lowriders Tara devant et Logo Evo à l'arrière. Les Tara sont connus pour être plus solides que les Duo, même si je ne doute pas que les Duo auraient tenus le choc. Pour ce qui est des Logo, j'apprécie les rails plus bas pour baisser le centre de gravité. Certains trouvent qu'ils sont plus difficiles à utiliser que le Tubus Cargo car ils ne disposent que d'une seule rangée de rail, mais je ne suis pas de cet avis. En effet lorsque notre sac à dos est fixé sur la plateforme du porte-bagage, les rails du dessous sont bien plus accessibles que les rails du dessus.
Le choix sûr pour les sacoches était évidemment les sacoches Ortlieb, mais nous avons quand même longuement hésité avec des sacoches Vaude. Elles sont plus grandes, un poil plus lourdes, un poil moins cher et de bonne qualité, mais nous n'avions pas trouvé beaucoup de témoignages de propriétaires de Vaude, nous n'avions pas particulièrement besoin de plus d'espace et les couleurs disponibles ne nous convenaient pas. Dans la gamme Ortlieb, nous avons choisi les Sport Roller Plus et Back Roller Plus. Le tissu Cordura est beaucoup plus flexible que les modèles classiques et la couleur gris-noir passe partout et s'accorde très bien avec la couleur de nos vélos.
En revanche nous avions un problème avec les sacoches de guidon Ortlieb ou même Vaude, nous trouvons ça moche. Floriane avait trouvé une bonne analogie : c'est comme les petits sac de ceinture banane. Du coup nous avons chercher une alternative puisqu'il est indéniable que c'est très pratique d'avoir tout un tas de petites choses sous la main.
J'avais déjà des vues sur une sacoche de type randonnée un peu retro, comme les Swift Industries ou les Gilles Berthoud. Ces sacoches doivent reposer sur un mini porte-bagage avant et s'accroche au guidon avec des sangles ou en utilisant un décaleur si besoin. Le gros avantage de ces sacoches est le volume qu'elles peuvent contenir. Étant donné que Floriane voulait une petite sacoche de guidon, j'ai opté pour le plus grand modèle de chez Gilles Berthoud, la GB28 (12 litres). Ces sacoches sont cousues main dans l'Ain et sont connues pour leur longévité. Pour le mini-porte bagage avant j'ai opté pour le Velo Orange Randonneur que j'ai pu trouvé chez Pelago. J'aurais voulu un modèle un peu plus réglable comme un Nitto M18, mais c'était encore plus cher.
Floriane quant à elle a opté pour une sacoche de selle convertible en sacoche de guidon Carradice Zipped Roll. Elles sont également cousues main, mais en Grande Bretagne. Elle est petite et, munie d'une bandoulière, fait très bien office de sac à main.
Une fois le choix arrêté sur notre tente, il était clair qu'elle ne rentrerait pas dans une sacoche de coté, il faut donc la mettre sur le porte-bagage arrière. Par expérience, il est bon de pouvoir garder tout au sec en cas de pluie, y compris la tente. De plus nous voulions des sacs à dos pour pouvoir partir randonner un ou deux jours. Nous sommes vite tombés d'accord sur des sac à dos Ortlieb X-Plorer 35L que nous accrochons en utilisant des sangles fiables de chez Bike24.
L'éclairage
Comme nous l'avons mentionné dans l'article précédent, nos vélos sont équipés de dynamo dans le moyeu avant. Nous avons chercher des lumières à la fois discrètes, de bonne qualité et jolies. Pour ce qui est de l’esthétisme, nous n'avons rien trouvé de mieux que les Busch & Müller.
Nous avons déjà une bonne expérience de la lampe avant B&M Eyc qui est petite, bon marché, suffisamment puissante et qui se fait vite oublié. Le modèle choisi est la B&M Eyc T Senso Plus, elle avait pratiquement le même prix que les modèles inférieurs. Le bouton ON/OFF était indispensable pour le chargeur USB, le capteur de lumière l'est moins, nous aimons bien avoir toujours la lampe allumée, c'est plus rassurant.
Pour la lumière arrière, nous avons préféré une lampe qui s’accroche au garde-boue plutôt qu'au porte-bagage, à cause de notre sac à dos qui passerait devant de la lampe. Nous avons trouvé les B&M Secula Plus très mignonnes et elle éclairent très bien et à très faible vitesse.
Les indispensables
Parmi les accessoires indispensables nous avons les bidons. Il y a 3 porte-bidons sur le Surly Disc Trucker : un sur le tube de selle, un sur le tube inférieur et un sous le tube inférieur. Nos vélos n'ayant pas la même taille nous ne pouvons pas équiper nos porte-bidons des même bidons.
Le mien accommode facilement 2 bidons de 1l chacun, nous avons trouvé des Zefal Magnum (jusqu'ici très solides), et un petit bidon Tacx Source de 500ml sous le tube inférieur.
Sur le vélo de Floriane, nous avions peut être la place pour une 1l mais nous sommes partis sur deux bidons classique de 750ml Elite Super Corsa. Malheureusement il n'y a pas la place pour un bidon sur le tube inférieur, même le bidon de 500ml touche le garde-boue, par conséquent nous avons équipé son porte-bidon d'une boite à outil Lezyne contenant le nécessaire pour réparer une crevaison et deux ou trois autres bricoles.
Le second accessoire indispensable que nous devions emmener est une pompe. Le plus courant est d'emporter une mini-pompe qui s'accroche facilement au cadre du vélo ou se glisse dans une sacoche, mais le Surly Disc Trucker présente un support de pompe pour cadre sous le tube supérieur. C'est un moyen élégant et très facile de transporter une pompe de taille très correcte facilement. J'ai donc choisi une valeur sûr : la Zefal HPX.
Les plus
J'avais mentionné dans l'article précédent, que les garde-boues sont pour nous indispensable, mais je dois reconnaître que ça reste du luxe. Au début je penchais plutôt sur des SKS Bluemels, allemands et très communs, comme ceux qu'équipent le précédent vélo de Floriane. Mais Töölön Pyörä vendent les grades-boue Gilles Berthoud en acier inoxydable, très solides et au look bien plus prononcé. À la base nous voulions des vélos qui n'attirent pas trop l'attention pour ne pas tenter les voleurs, avec ces gardes-boue, c'est complètement loupé.
L'accessoire bonus mais qui nous sert tout de même est un chargeur USB se branchant à ma dynamo. Il arrive que nous dormions à un endroit sans électricité et que notre GPS ou nos smartphones soient à plat. Il n'y a pas beaucoup de choix pour ce type d'appareil, les prix varient et la qualité aussi.
Nous nous sommes arrêtés sur le chargeur Igaro D1 model 5 pour ses caractéristiques techniques, son rapport qualité/prix et sa petite taille. Je n'ai malheureusement pas pu trouver beaucoup d'avis sur ce produit, j'ai du faire confiance à leur produit basé sur les information du constructeur.
Nous ne sommes pas déçu du résultat, nous le branchons à une batterie USB externe (avec technologie pass-through) pour faire tampon et charger en continue. La recharge est très lente si les lumières sont allumées, mais bien meilleur en les éteignant. La dynamo ne délivre du courant qu'au dessus de 11km/h, c'est-à-dire pas en côte. Il nous à sauver quelques fois la mise mais je dois dire que ce n'était pas indispensable.
Les accessoires de sécurité
N'oublions pas la sécurité, les lampes en font partis mais il ne faut pas oublié le casque. Nous ne mettons pas tout le temps notre casque car ce n'est pas très confortable toute la journée et sous tous les climats, mais nous essayons de le mettre aux moments critiques : en ville, en cas de fort trafic, lors de descente sur route non-goudronnée...
En plus du casque nous avons chacun un gilet jaune que nous mettons en cas de mauvais temps, de fort trafic ou globalement lorsque la visibilité est médiocre. Nous avons déjà remarqué que le simple port du gilet jaune change parfois drastiquement le comportement des automobilistes à notre égard.
Le dernier accessoire de sécurité indispensable c'est l'antivol. Nous avons emporté nos antivols de tous les jours, des antivol pliables plus solides que les chaînes ou les câbles mais plus léger que les antivols U. C'est un bon compromis entre solidité et poids.
Conclusion
Nous avons passé beaucoup de temps pour choisir les bons composants du vélos ainsi que les accessoires, nous ne sommes pas déçus de l'avoir fait, nous sommes très fiers de nos vélos qui nous le rendent bien. Nous avons également beaucoup lu d'autres blogs pour se faire une idée de ce qui marche, et nous voulons nous aussi aider les prochains cyclotouristes à faire leur choix de vélos.